L'A88 et l'environnement
Les réponses de l’A88 aux enjeux de l’environnement et du cadre de vie
Assurer la neutralité écologique de l’autoroute
La transparence hydraulique
Elle est assurée par de nombreux ouvrages hydrauliques rétablissant les écoulements naturels (40 km de buses, 41 ouvrages hydrauliques).
La continuité des espaces naturels
La préservation des milieux naturels concerne tout particulièrement les vallées de l’Orne, de l’Houay et de la Baize. Ces vallées franchies par l’A88 font partie du réseau Natura 2000 « Haute vallée de l’Orne et affluents ». La vallée de l’Orne est franchie par un viaduc de 350 m, la vallée de l’Houay par un pont de 60 m et la vallée de la Baize par trois ponts de 140 m au total.
Ces multiples aménagements garantissent la transparence écologique de l’autoroute A88 dans l’esprit des trames vertes et bleues du Grenelle de l’Environnement destinées à protéger les équilibres naturels.
La libre circulation de la faune
En complément des ouvrages de franchissement des vallées, ALICORNE a construit :
- Trois ouvrages pour le passage de la grande faune (chevreuils et sangliers notamment) dans le secteur du Bois de Saint-André,
- Quatorze ouvrages aménagés pour la petite faune, notamment pour la Loutre d’Europe et pour les amphibiens.
Limiter au maximum les nuisances
La prévention des pollutions par le traitement des eaux pluviales de l’autoroute
Pas une goutte de pluie tombée sur les chaussées de l’A88 ne rejoint le milieu naturel sans être traitée. Il en va de même pour tous les polluants rejetés sur l’autoroute. Toutes les eaux pluviales ruisselant sur les chaussées transitent par des bassins qui assurent :
- Le traitement de la pollution chronique, c’est-à-dire des métaux lourds (plomb, zinc…) et des hydrocarbures provenant de la circulation automobile,
- Le confinement par un système de vannes d’une éventuelle pollution accidentelle qui serait déversée sur la chaussée par un camion citerne,
- Un écrêtement des volumes d’eaux et un rejet après traitement par un débit limité vers le milieu environnant.
Trente et un bassins ont été réalisés le long de l’A88. Ils permettent de maintenir une bonne qualité des eaux et de ne pas aggraver les risques d’érosion et d’inondation des terrains environnants.
La protection contre le bruit
L’A88 est équipée de dispositifs antibruit :
- Ecrans antibruit sur le viaduc de l’Orne (communes de Fontenai-sur-Orne et Goulet) et celui de l’Houay (commune de Ri),
- 7 km de buttes de terre qui amortissent le bruit le long du tracé autoroutier.
Préserver la biodiversité
Le tracé de l’autoroute évite des zones comportant des espèces protégées.
Deux d’entre elles sont emblématiques :
- La sanguisorbe officinale, espèce végétale protégée des prairies humides des vallées de l’Orne et de la Baize,
- La loutre d’Europe, mammifère protégé recolonisant actuellement la vallée de l’Orne et ses affluents.
Le dimensionnement important des ouvrages (viaduc et ponts) a permis de préserver la biodiversité des prairies humides et des cours d’eau.
Agir pour l’environnement
D’importantes mesures compensatoires
- ALICORNE a acquis environ 24 hectares de prairies humides sur les sites du marais de Grogny à Sarceaux, de la vallée de l’Orne à Fontenai-sur-Orne et de la Hoguette. Ces sites feront l’objet d’une gestion écologique en partenariat avec le Conseil général de l’Orne (marais de Grogny et Fontenai-sur-Orne) et le Conservatoire Fédératif des Espaces Naturels de Basse-Normandie (la Hoguette).
- ALICORNE a également acquis environ 6 hectares à vocation forestière sur la commune de la Hoguette, afin d’en assurer le boisement avant de les rétrocéder à la commune de Falaise pour la gestion sylvicole.
- Deux mares pour les amphibiens ont été créées dans la traversée du Bois de Saint-André.
Des actions volontaristes
En complément, ALICORNE a mis en place un projet volontaire de réhabilitation et de gestion écologique pérenne pour la vallée de la Baize, qui comprend :
- L’acquisition d’environ cinq hectares dans la vallée de la Baize sur la commune de Vrigny,
- La réalisation de travaux de restauration du site pour améliorer la biodiversité,
- La création de plusieurs mares pour les amphibiens,
- Une gestion écologique du site par le Conservatoire Fédératif des Espaces Naturels de Basse-Normandie.
32 millions d’euros ont été investis par ALICORNE pour la protection de l’environnement et la préservation de la biodiversité. Ces investissements ont porté notamment sur les zones sensibles de la Vallée de l’Orne et de la Vallée de la Baize, dans le cadre des mesures compensatoires et de plans d’actions volontaristes en partenariat avec les acteurs locaux.